Dans une
Tunisie en quête de printemps économique après le printemps politique, on
aurait pensé que les tunisiens choisiraient l’homme d’affaires, celui qui sait
mobiliser les ressources, celui qui a eu une belle carrière dans les plus
grandes multinationales.
On aurait cru que la Tunisie voterait le magnat des médias,
l’homme de réseaux, celui qui est capable de faire de nombreux dons aux
nécessiteux.
Dans une Tunisie où la moyenne d’âge est d’environ 32 ans, on s’imaginait qu’elle élirait le candidat le plus « fun » paré de beaux costumes dressés avec sa belle paire de lunettes fines en percé.
Que non! Les tunisiens ont préféré un homme à l’apparence vieille, cheveux grisonnants, allure austère et voix d’automate.
Dans une Tunisie où la moyenne d’âge est d’environ 32 ans, on s’imaginait qu’elle élirait le candidat le plus « fun » paré de beaux costumes dressés avec sa belle paire de lunettes fines en percé.
Que non! Les tunisiens ont préféré un homme à l’apparence vieille, cheveux grisonnants, allure austère et voix d’automate.
Un universitaire qui depuis plus de 20 ans n’a pas encore «
eu le temps » d’achever sa thèse de droit constitutionnel.