Le 26ème sommet de l’Union Africaine (UA) s’ouvre ce samedi 30
janvier à Addis-Abeba sous le thème "2016, année Africaine des droits de l’homme " avec un accent particulier sur les droits des
femmes.
Ce thème trouve son importance dans
la volonté de l’UA de faire de 2016 une année des droits de l’homme en Afrique,
avec un accent particulier pour les droits des femmes.
Pour ce faire, l’UA a lancé une
série d’activités tout au long de l’année 2015, en vue de mettre en valeur les
acquis enregistrés jusqu’ici, examiner la situation actuelle des droits de
l’homme sur le continent et faire le point sur ce qui reste à faire pour la
mise en place d’une culture du respect des droits de l’homme en Afrique.
Le
choix de ce thème cette année laisse l’expression d'une
"ferme" volonté de changer l'image négative d'un continent, théâtre
de tous les malheurs: guerres civiles, génocides, graves violations des droits
de l’homme, famines, mutilations génitales des femmes, violence conjugale...
Mais c'est également l'expression d'un engagement résolu à réaliser, au-delà
des textes législatifs, des avancées réelles en matière des droits de l'Homme
et des femmes, en cette année 2016 qui coïncide avec la célébration du 30e
anniversaire de l'entrée en vigueur de la Charte Africaine des droits de
l'Homme et des peuples, appelée aussi Charte de Banjul et dont l'instrument
d'exécution est la Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples.
2016 coïncide aussi avec le
10e anniversaire de l'entrée en activité de la Cour africaine de justice et des
droits de l'Homme et des peuples qui a son siège à Arusha, en Tanzanie, ainsi
qu'avec le 17ème anniversaire de la Charte africaine des droits et du bien-être
de l'enfant.
Ce sommet sera l’occasion d’explorer les voies et moyens pour "faire face aux enjeux des droits de l’homme sur le continent » et d’initier une campagne visant à "créer une plus grande dynamique et impliquer les parties prenantes et les partenaires à tous les niveaux" pour "permettre à tous les acteurs clés de s’en approprier, plus précisément les bénéficiaires des droits consacrés dans la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples".
Ce sommet sera l’occasion d’explorer les voies et moyens pour "faire face aux enjeux des droits de l’homme sur le continent » et d’initier une campagne visant à "créer une plus grande dynamique et impliquer les parties prenantes et les partenaires à tous les niveaux" pour "permettre à tous les acteurs clés de s’en approprier, plus précisément les bénéficiaires des droits consacrés dans la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples".
Faut-il s’attendre à du concret et
espéré que ce sommet ne sera pas de trop sur les droits et particulier
concernant les femmes? C'est le troisième sommet consécutif qui se penche sur
les droits des femmes. Les deux derniers sommets se sont concentrés sur
l'autonomisation des femmes.
Au-delà des déclarations de
bonne volonté et des discours de circonstance, quelle contribution effective
apportera le 26ème Sommet de l'Union Africaine à la promotion des
droits de l'Homme et des femmes en particulier en Afrique ?
Pour l'heure, ce dont nous sommes sûr, c'est qu'une declaration (de trop?) sera produite comme les autres fois.
Pour l'heure, ce dont nous sommes sûr, c'est qu'une declaration (de trop?) sera produite comme les autres fois.
Magloire
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